Esprit, Coeur, Corps
Il y a ceux du Corps
Qui ont l'instinct à fleur de pores.
Suivants et suivantes de la voie primal,
Presque un retour à l'état animal.
Il y a ceux de l'Esprit
Qui ont besoin de comprendre à tout prix,
Et ce qu'ils font et ce que l'autre fait.
Ici, bien souvent, tout est surfait.
Il y a ceux du Cœur
Qui affrontent sans peur
Leurs émotions parfois trop intenses et flous,
Si bien qu'on les prend souvent pour des fous.
Si les trois civilisations peuvent vivre isolées,
Une fois réunis, viennent bientôt les échauffourées.
Les batailles sont courtes et intense.
La guerre est longue comme un sentence.
Le Corps se fait bien vite maté
Par l'Esprit cultivé et construit
Maintenant il est tapis comme une bête blessé
Et attend de reprendre ses esprits.
Mais il n'a jamais dits son dernier mot.
Il sera toujours comme un fauve chassant,
Prêt à bondir au moindre sursaut
De son cœur robuste et battant.
Reste le Cœur et l'Esprit qui préfère la discutions.
Ils peuvent dialoguer des heures sans interruptions
Et souvent le Cœur finit battu ;
Ses actes sont insensés, il en devient convaincu.
Vaincu et réduit au silence par l'Esprit réfléchit :
Celui-ci cache souvent ses soumis.
Il préfère s'aveugler...
Truquer la réalité
Plutôt que de l'affronté.
Tous ses efforts le traîne vers le soupir,
Lui afflige les traits des anges déchus.
Il perd tout visage, il ne ce reconnais plus ;
Déchiré par l'envi de ce fondre dans la masse et tout contenir.
Si bien qu'il s'éloigne de la vérité
Que referme bien cacher le Cœur.
Incapable de s'exprimer,
Il s'endort pour rêver
De ses aspirations, de son bonheur :
Il espère un jour meilleur.